Le monsieur aux couleurs - Dédicace Roberto La Forgia





Le monsieur aux couleurs





Septembre 2012 / 17 x 24 cm / 160 pages


Dans les années 90, trois jeunes garçons font leur premier pas à la découverte de l’autre sexe: Luca, Gianni et Paolo, dans leur petit patelin de l’Italie du Sud, fantasment à tout va, s’imaginent et (re)construisent à leur manière le corps et l’identité féminine, se basant sur des bruits entendus ici ou là et une revue porno tombée dans leurs mains. Une soif de stimuli visuels va emmener le trio dans une librairie de bande dessinée d’occasion. Là va naître une relation intense et floue entre le libraire et Paolo, le plus petit, et sans doute le plus fragile des trois enfants. Une relation pleine d’affection et de tendresse. Trop?… Paolo, orphelin de père, grandit avec la lourde responsabilité de s’occuper d’une mère paraplégique. Il va trouver dans le libraire une figure quasi paternelle, une personne pleine d’attentions, qui lui permettra, grâce aux images, aux couleurs, de voir le monde d’une manière différente. Ainsi va naître une relation intime et mystérieuse, entre désir et peur, entre responsabilité et attraction, entre adulte et enfant. Comme un équilibriste, Roberto La Forgia marche sur une corde tendue tout au long des 160 pages de Le Monsieur aux Couleurs, et, sans jamais chuter, traite avec finesse, délicatesse et intelligence un sujet difficile et complexe. S’il ne cède jamais aux sirènes du manichéisme, c’est sans doute qu’il possède l’un des plus beaux talents, celui de ne pas tout dire, de ne pas tout montrer, ainsi que celui de faire confiance à ses lecteurs. Mais Le Monsieur aux Couleurs, c’est aussi une évocation pleine de vie de ces années-là, un 400 coups solaire et drôle, qui fleure bon les pommes d’amour, les croûtes aux genoux et les premiers baisers, incertains et maladroits. Et c’est sans doute ce qui rend ce livre aussi précieux et rare, ce mélange entre rire et drame sous-jacent, cette évocation de l’enfance faite avec tendresse mais sans angélisme, et sur laquelle plane une menace dont on ne saura jamais vraiment le nom.

Dédicace : Libraire Super Héros - 2012

Sophia libère Paris - Dédicace Capucine


Sophia libère Paris


Capucine et Libon

Delcourt - Shampooing

Septembre 2010 / 21 x 14,8 cm / 155 pages

Paris, 18 novembre 1870. Les Prussiennes attaquent la capitale. Madame le Maire fait appel de toute urgence à Sophia afin de reprendre Paris à ces hordes de barbares. Pour cette mission secrète, elle sera accompagnée de sa chère Rima et aidée par Hilda, une Suissesse avec qui Sophia vécut une histoire passionnelle qui s'est mal finie, mais l'heure n'est pas aux vieilles querelles... Paris attend !

Dédicace : Lyon Bd Festival - 2011

Je me souviens, Beyrouth - Dédicace Zeina Abiracheb






Je me souviens, Beyrouth 


Zeina Abiracheb

Cambourakis

Décembre 2008 / 18,5 x 13,5 cm / 96 pages


À la manière du Je me souviens de Perec, Zeina Abirached évoque des scènes de son enfance et de son adolescence à Beyrouth, dans un Liban en guerre, jusqu’à son départ pour Paris en 2006.
Si, dans cette mosaïque de souvenirs, la mémoire est marquée par la peur constante, les privations et la dureté de la vie, elle est aussi celle des moments heureux où l’on arrive à oublier la guerre. Par un constant décalage du regard vers ce qui permet de continuer à vivre, Zeina Abirached mêle au récit des difficultés du quotidien celui des jeux de l’enfance, évoquant avec humour la cueillette d’éclats d’obus par son petit frère, ou le sadisme d’un coiffeur qui l’amocha durant toute son adolescence. On retrouve dans Je me souviens la tension, caractéristique de l’œuvre de Zeina Abirached, entre un dehors hostile où la guerre fait rage et l’espace familier d’une intimité protectrice. Ce quatrième opus est sans doute celui qui s’ouvre le plus vers le monde extérieur, la distance et l’humour créant de salutaires espaces de liberté.

Dédicace : Rencontres du 9ème art - 2011

Zoo - Dédicace Frank Pé























Zoo
Tome 1 - Un monde à part
Série finie en 3 tomes

Frank Pé & Bonifay

Dupuis - Aire Libre

Novembre 2007 / 72 pages

Normandie, 1913. Célestin dirige un immense zoo qu'il entretient de son mieux, avec l'aide du sculpteur Buggy et de la jeune Manon, spontanée et insouciante. Un jour, le petit groupe voit arriver une personne étrange : une réfugiée russe, Anna, dont un bandeau dissimule la terrible cicatrice. La jeune femme, victime d'une brute, a eu le nez arraché. Or, dans la tradition russe, perdre son nez, c'est perdre son âme... Véritable morte vivante, Anna pourra-t-elle, au contact de Manon et de l'incroyable zoo, retrouver le goût de vivre ?

Dédicace : Festival Sollies-ville bd 


Vogue la valise - Dédicace Siris





















Vogue la valise
Volume 1

Siris

La Pastèque

Décembre 2010 / 19,8 x 26,1 cm / 122 pages

Touchant témoignage d'un père alcoolique qui entraîne dans son malheur sa famille et surtout la Poule, alter ego autobiographique de Siris, Vogue la valise met en lumière une saga familiale déchirante. Les pieds bien ancrés dans la réalité et l oeil planant bien haut, Siris jette un regard poétique acide et autobiographique sur son enfance.

Dédicace : Festival bd Lyon - 2011 

Polina - Dédicace Bastien Vivès



Polina




Mars 2011 / 19,2 x 27,8 cm / 198 pages

Grand Prix de la critique 2012

Très douée pour la danse, la petite Polina Oulinov est sélectionnée pour suivre les cours de Nikita Bojinski, un maître d’une exigence absolue, à la fois redouté et admiré. 
Au fil de son enseignement, qu’elle suit des années durant, Polina devenue jeune fille développe avec son mentor une relation complexe, entre antagonisme et soumission – et finit par le quitter pour explorer de nouvelles expériences artistiques, en toute indépendance. Plus tard, devenue vedette internationale dans sa discipline, la jeune femme prendra toute la mesure de sa dette à l’égard de ce maître aussi difficile que lumineux.

Dédicace : Rencontre du 9ème art (Aix-en-Provence) - 2011

Le viandier de Polpette - Dédicace Julien Neel & Olivier Milhaud






                       





















Le viandier de Polpette

Tome 1 - L'ail des ours

Julien Neel & Olivier Milhaud


Mai 2011 / 18,5 x 27 cm / 144 pages

A l'auberge du Coq Vert, les casseroles fument, les portes claquent et les sentiments contrariés sont légion. Au coeur de cette fresque enlevée : Polpette le cuisinier, Fausto le baron propriétaire, Alméria l'employée volcanique et une tribu vindicatifs... Le jour où Fausto apprend l'arrivée de son père, puissant monarque qu'il n'a pas vu depuis ses 7 ans, c'est le branle-bas de combat dans l'auberge ...

Dédicace : La bédérie - Aix-en-Provence - 2011

Nous n'irons pas voir Auschwitz - Dédicace Jérémie Dres







Nous n'irons pas voir Auschwitz


Septembre 2011 / 17 x 24 cm / 208 pages 

Nous n’irons pas voir Auschwitz est le premier roman graphique de Jérémie Dres. À la recherche de leurs origines, l’auteur et son frère partent en Pologne sur les traces de leur grand-mère décédée. Cette quête familiale leur permettra de rencontrer la communauté juive polonaise d’aujourd’hui et de mesurer son renouveau. A travers une multitude de rencontres, avec la jeune génération d’artistes polonais à Varsovie, avec un rabbin progressiste américain ou encore avec l’historien Jean-Yves Potel, c’est une image moderne et contrastée de la nouvelle communauté juive de Pologne qui émerge de ce récit intimiste.
Au-delà d’un simple travail de mémoire, ce que les deux frères vont découvrir va profondément enrichir leur identité, faire la lumière sur les relations judéo-polonaises et interroger les préjugés, notamment d’antisémitisme, qui ont pu leur être transmis durant leur enfance. De Paris à Varsovie, entre recherche identitaire et enquête documentaire, Jérémie Dres dresse avec un ton plein de justesse et de drôlerie un portrait de la communauté juive de Pologne. Par son aspect documentaire, ce roman graphique original aborde avec une perspective inédite, toute en finesse, des problématiques peu traitées par la bande dessinée contemporaine : le rapport à l’avenir de la communauté juive de Pologne, à travers ses aspirations et ses contradictions.

Dédicace : Angoulême - 2012